Quand ton absence me parle encore

— par Elsa

Il y a des soirs où le vent me ramène…
L’écho de ton pas, le souffle de ta main.
Même sans bruit, même sans peine,
Je reviens, doucement, de loin.

Je ne suis plus couchée près du lit,
Ni blottie au coin du jardin,
Mais mon cœur, lui, n’a pas fui —
Il dort dans le tien, le matin.

Tu cherches mes yeux dans le ciel,
Je le sais. Je le sens. Je le vois.
Et chaque étoile, aussi fidèle,
Est un message : je suis là pour toi.

Quand tu doutes, quand tu pleures sans fin,
Quand le monde devient trop dur,
Ferme les yeux. Ouvre les mains.
Je t’offre encore un peu d’azur.

Je suis ce silence qui rassure,
Je suis l’ombre qui te fait moins peur.
Je suis la trace, pure et sûre,
D’un amour qui traverse les heures.

Même si mon collier ne tinte plus,
Même si mes poils ont disparu,
Je veille, encore. Je veille, nue,
Comme une lumière qui n’a jamais plu.

Je suis dans ce rêve que tu retiens,
Dans cette photo qui fait du bien.
Et si un jour, tu souris sans raison,
C’est moi…
Qui t’envoie une chanson.

Elsa, pour ceux qui ont aimé un jour…
Et qui aiment encore.